(AVENANT N° 6 A L’ACCORD DU 24 SEPTEMBRE 2004 RELATIF A LA FORMATION PROFESSIONNELLE DANS LES TELECOMMUNICATIONS)
Les signataires du présent accord considèrent que l’atteinte des objectifs visés ci-dessus nécessite l’implication de tous les acteurs : employeurs, salariés, institutions représentatives du personnel et organisations syndicales, dans le respect du rôle et des attributions de chacun tels que fixés par les textes législatifs, réglementaires et conventionnels en vigueur.
En conséquence, ils incitent les entreprises :
En fonction de ses perspectives, l’entreprise établit chaque année un plan de formation intégrant les actions de formation, de bilan de compétences et de validation des acquis de l’expérience qu’elle inscrit dans ses objectifs ou priorités pour l’année et caractérise les actions selon deux types :
Lorsqu’elles sont réalisées hors temps de travail, les heures de formation donnent lieu au versement d’une allocation de formation égale à 50% de la rémunération nette du salarié concerné, conformément aux dispositions réglementaires. Lorsque tout ou partie de la formation est réalisée hors temps de travail, l’entreprise doit définir avec le salarié, avant son départ en formation, la nature des engagements auxquels elle souscrit dès lors que l’intéressé aura suivi avec assiduité la formation et satisfait aux évaluations prévues. Ces engagements portent sur les conditions dans lesquelles le salarié accède en priorité dans un délai d’un an à l’issue de la formation aux fonctions disponibles correspondant aux connaissances ainsi acquises et sur l’attribution de la classification correspondant à l’emploi occupé. Ces engagements portent également sur les modalités de prise en compte des efforts accomplis par le salarié.
Le comité d’entreprise ou d’établissement, ou à défaut les délégués du personnel s’ils existent, doit être consulté sur la politique de formation de l’entreprise. Le comité d’entreprise délibère chaque année sur le plan annuel de formation, compte tenu notamment du programme pluriannuel éventuellement établi et reçoit un rapport sur le bilan des actions réalisées comportant notamment :
Le comité d’entreprise doit également recevoir, s’agissant du plan de formation pour l’année à venir, une note présentant les orientations générales de l’entreprise en matière de formation, le plan de formation pour l’année suivante, une note sur les demandes de DIF, de périodes de professionnalisation, de CIF, de congés de bilan de compétences et de congés VAE enregistrés pour l’année suivante ainsi qu’un document d’information précisant à laquelle ou auxquelles des trois types d’actions de formation se rattachent les actions proposées dans le cadre du projet de plan de formation pour l’année à venir.
La délibération s’effectue dans les conditions légales. Afin de lui permettre de contribuer à la préparation de la délibération du comité d’entreprise, la commission formation, dans les entreprises de plus de 200 salariés, reçoit les mêmes informations au plus tard trois semaines avant chacune des réunions du comité. A cette occasion la direction de l’entreprise ou de l’établissement recueille les demandes exprimées par la commission formation en ce qui concerne le plan de formation des salariés et les orientations de cette formation à plus long terme, de façon à ce que le projet de plan de formation présenté au comité d’entreprise en fin d’année puisse éventuellement tenir compte de ces demandes. Les projets faisant l’objet de délibération sont communiqués aux délégués syndicaux.