PREAMBULE :
Dans la lignée de la volonté exprimée par le législateur d’étendre l’épargne salariale, les signataires du présent accord conviennent de mettre en place un régime de participation d’application facultative et supplétive dans les entreprises de la branche qui, en raison de leur effectif, ne sont pas soumises au régime obligatoire de la participation à la date de l’adhésion audit dispositif de participation, ou dans celles ne disposant ni de délégués syndicaux ni de comité d’entreprise.
A l’occasion de la mise en œuvre de ce régime, ils conviennent également de constituer un Plan d’Epargne Interentreprises (PEI) ainsi qu’un Plan d’Epargne Retraite collectif Interentreprises (PERCO I), d’application facultative et supplétive, accessibles à toutes les entreprises de la branche.
Les entreprises relevant du champ d’application de la Convention Collective Nationale des Télécommunications qui, en raison de leur effectif, ne sont pas soumises au régime obligatoire de la participation, ou qui ne disposent ni de délégués syndicaux ni de comité d’entreprise, peuvent mettre en place un régime de participation volontaire.
Le présent accord permet à ces employeurs d’appliquer directement le présent régime de participation, sans devoir conclure un accord de participation dans leur entreprise. Ils doivent alors se conformer aux dispositions des articles ci-dessous (formule de calcul, modalité de répartition et de gestion, information des bénéficiaires).
Les entreprises et leurs salariés concernés bénéficient des mêmes avantages fiscaux et sociaux que dans le cadre du régime obligatoire de la participation.
Les droits attribués au personnel au titre de la participation aux résultats de l’entreprise sont calculés selon la formule de référence légale, soit sur les bénéfices réalisés en France Métropolitaine et dans les départements d’outre-mer, imposables et diminués de l’impôt correspondant.
Une somme représentant la rémunération, au taux de 5% l’an, des capitaux propres est retranchée de ces bénéfices.
Le reliquat est affecté d’un coefficient représentant la part des salaires dans la valeur ajoutée de l’entreprise.
La moitié du chiffre ainsi obtenu constitue la réserve spéciale de participation.
Les droits attribués aux salariés sont calculés dans chaque entreprise selon la formule suivante :
(Bénéfices net – 5% capitaux propres) /2 x (Masse salariale/Valeur Ajoutée)
Les bénéfices nets, les capitaux propres, la masse salariale et la valeur ajoutée sont définis conformément aux dispositions légales et réglementaires.
Tous les salariés justifiant de trois mois d’ancienneté dans l’entreprise, quel que soit leur contrat de travail (contrat à durée indéterminée, contrat à durée déterminée, contrat en alternance, contrat à temps partiel ou à temps plein, etc…), ont vocation à bénéficier de la participation. Pour la détermination de l’ancienneté, sont pris en compte tous les contrats de travail exécutés au cours de la période de calcul et des 12 mois qui la précèdent.
La réserve spéciale de participation est répartie entre les salariés, proportionnellement au salaire perçu par chaque bénéficiaire au cours de l’exercice dans la limite de 4 fois le plafond annuel moyen de la Sécurité Sociale.
Par ailleurs, le montant des droits susceptibles d’être attribué à un même salarié, ne peut, pour un même exercice, excéder une somme égale aux trois quarts du plafond annuel de la sécurité sociale.
Les plafonds visés aux deux alinéas précédents doivent être calculés prorata temporis en cas d’entrée et/ou sortie en cours d’année.
Les sommes qui, en raison du plafonnement de droits individuels, ne pourraient être attribuées à un salarié, sont redistribuées aux autres salariés n’ayant pas atteint le plafond, sans que ceci puisse avoir pour effet de dépasser leur propre plafond.
Le versement d’un supplément de RSP, éventuellement décidé par l’employeur en application des dispositions légales ou réglementaires et des dispositions du présent accord, entre dans les plafonds ci-dessus et obéit aux mêmes règles de répartition.
Les périodes d’absence pour congé de maternité ou d’adoption et les absences consécutives à un accident du travail ou à une maladie professionnelle sont assimilées à des périodes de présence. La répartition de la RSP est calculée pour ces périodes sur le salaire qui aurait été versé au salarié s’il avait travaillé.
Les droits attribués à chaque bénéficiaire, y compris le cas échéant le supplément de participation, sont impérativement versés et gérés dans le Plan d’Epargne Interentreprises (PEI) défini à l’article 2 ci-après ou dans le PERCO défini à l’article 3 ci-après.
Toutefois, lorsque les sommes attribuées au titre d’un exercice n’excédent pas un montant fixé par arrêté ministériel (80 euros à la date de conclusion du présent accord), elles peuvent être directement versées au salarié.
Le délai d’indisponibilité et les cas dans lesquels ces sommes peuvent exceptionnellement être débloquées sont déterminés à l’article 2-9 ci-après.
Les salariés sont informés du présent dispositif de participation par tout moyen à la convenance de l’entreprise (affichage, insertion sur l’Intranet de l’entreprise, etc…).
Par ailleurs, chaque année et dans les 6 mois suivants la clôture de l’exercice, l’employeur présente au comité d’entreprise, ou à défaut aux délégués du personnel, un rapport comportant notamment les éléments servant de base au calcul du montant de la participation pour l’exercice écoulé ainsi que des indications précises sur la gestion et l’utilisation des sommes affectées à cette réserve.
Le chef d’entreprise remet à chaque salarié, au moment de la mise en place du présent accord et lors de la conclusion du contrat de travail un « livret d’épargne salariale » présentant les dispositifs d’épargne salariale proposés par l’entreprise.
En outre, tout salarié bénéficiaire reçoit, dans les 6 mois qui suivent la clôture de l’exercice, une fiche distincte du bulletin de salaire indiquant :
Les entreprises ayant décidé la mise en place de la participation et l’adhésion au présent PEI ou PERCO I ci-après sont tenues de notifier à la Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle dont elles relèvent l’application de la participation financière dans leur entreprise en application du présent accord ainsi que ses modalités d’application, notamment la date d’effet et la durée d’application de l’accord dans leur entreprise.
Elles en informent également le comité paritaire de suivi prévu à l’article 4 ci-après.
Par ailleurs, l’entrée en vigueur d’un accord de participation dans l’entreprise, conclu dans les conditions prévues à l’article L 442-10 du code du travail entraîne la sortie de plein droit du champ d’application de l’article 1-1 du présent accord.
Enfin, en cas de dénonciation de la mise en œuvre du présent accord de participation par une entreprise, cette dernière devra en informer chacune des organisations signataires du présent accord de branche et le notifier à la DDTE.
En cas de litige individuel ou collectif concernant l’application en entreprise de l’accord de participation prévu ci-dessus, la commission paritaire de suivi prévu à l’article 4 peut être saisie. A défaut de solution provenant des membres de la Commission, le différend sera porté devant les juridictions compétentes par la partie la plus diligente.
Peuvent adhérer au présent plan d’épargne interentreprises (PEI) l’ensemble des entreprises relevant du champ d’application professionnel et géographique de la Convention Collective Nationale des Télécommunications, sous réserve de respecter les formalités d’adhésion au PEI prévues à l’article 2-3 ci-après.
Les entreprises qui adhèrent au présent PEI en informent le comité paritaire de suivi prévu à l’article 4 ci-après.
Tous les salariés des entreprises visées à l’article 2-1 ci-dessus, y compris les personnes titulaires d’un contrat d’apprentissage ou de formation en alternance justifiant d’une ancienneté de 3 mois dans leur entreprise, peuvent adhérer au plan d’épargne inter entreprises, dès lors que leur entreprise y a adhéré.
Il en est de même pour les chefs d’entreprise, le conjoint du chef d’entreprise s’il a le statut de conjoint collaborateur ou de conjoint associé, les présidents, les présidents directeurs généraux, directeurs généraux, gérants ou membres du directoire pour les entreprises dont l’effectif habituel comprend au moins un et au plus 100 salariés.
Pour la détermination de l’ancienneté, sont pris en compte tous les contrats de travail exécutés au cours de la période de calcul et des 12 mois qui la précèdent.
Les anciens salariés ayant quitté leur entreprise à la suite d’un départ à la retraite ou en préretraite peuvent continuer à effectuer des versements mais ne peuvent plus bénéficier de l’abondement éventuellement prévu dans l’entreprise.
Les anciens salariés de l’entreprise qui l’ont quittée pour un motif autre que la retraite ou la préretraite ne peuvent effectuer de nouveaux versements. Toutefois, lorsque le versement de l’intéressement au titre de la dernière période d’activité intervient après leur départ de l’entreprise, ils peuvent affecter cet intéressement au PEI.
L’entreprise qui souhaite adhérer au PEI transmet à la société gestionnaire désignée à l’article 2-6 ci-après un bulletin d’adhésion précisant les modalités de son engagement.
L’adhésion du bénéficiaire est réalisée par l’envoi de son bulletin de versement.
Il est convenu que le compte de chacun des adhérents au PEI peut être alimenté par les sommes provenant :
– des versements volontaires du salarié, y compris la prime d’intéressement si elle existe, plafonnés à 25% de la rémunération brute annuelle ou 25% du plafond annuel de la sécurité sociale en cas de suspension du contrat de travail non rémunérée ou pour les conjoints collaborateurs ou associés.
Les souscripteurs qui se sont engagés à faire des versements réguliers ont la faculté de réviser, sur simple demande, le montant de leur contribution volontaire. Ils peuvent par ailleurs effectuer en cours d’année des versements exceptionnels :
Pour faciliter la constitution de l’épargne collective, les signataires du présent accord recommandent aux entreprises de compléter les versements du salarié par un abondement.
En aucun cas l’abondement ne peut être conçu comme un complément de salaire.
L’abondement est collectif. Il ne peut se substituer à aucun élément de salaire et ne peut être déterminé en fonction de l’appréciation portée sur les salariés dans l’exercice de leur fonction.
L’abondement porte sur les versements volontaires, y compris la prime d’intéressement si elle existe.
L’abondement est défini par année civile. Les modalités d’abondement retenues doivent être communiquées au salarié au plus tard le 31 décembre de l’année précédente.
L’abondement peut être renouvelé par tacite reconduction annuellement. Il peut être modifié ou supprimé chaque année par l’employeur qui en informe l’organisme gestionnaire et les salariés.
L’entreprise peut choisir un taux d’abondement différent par type de versement dans les limites du plafond légal.
Les signataires du présent accord incitent les entreprises à retenir une formule à taux dégressif d’abondement en retenant deux ou plusieurs tranches de versement volontaire comportant pour chacune un taux d’abondement et un plafond d’abondement, le taux retenu pour la seconde tranche étant inférieur au taux précèdent ( exemple : l’entreprise abonde à hauteur de 150% les versements volontaires jusqu’à un certain plafond puis à hauteur de 100% jusqu’à un plafond plus élevé).
L’employeur opère son choix en déterminant le taux ainsi que le plafond applicables à chaque type de versement (versements volontaires, intéressement, transferts ayant lieu à l’expiration de la période d’indisponibilité) parmi les options suivantes :
Chaque versement volontaire peut être abondé à hauteur de 20%, 35%, 50%, 70%, 100%, 150%, 200%, 250%, 300%, selon le choix de l’employeur.
Par an et par épargnant, l’abondement versé par l’entreprise est plafonné à hauteur de 500€, 750€, 1 000€, 1 250€, 1 500€, 1 750€, 2 000€, 2 300€, ou 8% du plafond annuel de la sécurité sociale, selon le choix de l’employeur.
L’employeur effectue le versement de l’abondement dans le PEI en même temps, ou au plus tard dans les 30 jours qui suivent les versements volontaires de l’épargnant, déduction faite de la CSG et de la CRDS au titre des revenus d’activité.
UNETEL-RST, après présentation des opérateurs et concertation avec les organisations syndicales signataires du présent accord décide de confier la gestion de la réserve spéciale de participation et de l’épargne constituée dans le PEI à GROUPAMA, à compter de la date d’entrée en application du présent accord.
L’activité de gestion administrative (tenue des comptes conservation de parts et tenue de registres) est assurée par GROUPAMA EPARGNE SALARIALE, située 4-6, avenue d’Alsace – 92033 PARIS LA DEFENSE, ci-après dénommée le Teneur de compte.
La gestion financière est assurée par la Société de Gestion GROUPAMA ASSET MANAGEMENT, dont le Siège Social est 25, rue de Courcelles, 75008 Paris, ci-après dénommé le Gestionnaire, conformément au règlement des dits Fonds Communs et aux dispositions légales et réglementaires en vigueur.
Les avoirs des Fonds Communs sont déposés à la Banque BANQUE FINAMA, dont le Siège Social est 157 Boulevard Haussmann, 75008 Paris, ci-après dénommé le Dépositaire.
Tous les 3 ans, à compter de la désignation, les parties signataires du présent accord procéderont à un réexamen des conditions de gestion.
Les sommes versées au PEI sont employées en totalité à l’acquisition de parts de fonds communs de placement d’entreprises, selon le choix du bénéficiaire.
Les possibilités d’arbitrage des avoirs des bénéficiaires entre les FCPE du présent PEI et du PERCO I ci-après s’effectueront conformément aux dispositions prévues dans le règlement de ces plans.
La gamme retenue de ce gestionnaire, labellisée par le Comité Intersyndical de L’Epargne Salariale (CIES), est dénommée » Groupama Epargne Responsable » (GER).
Chaque salarié a le choix d’investir dans un ou plusieurs des compartiments proposés par FCPE GROUPAMA EPARGNE RESPONSABLE :
En l’absence de choix du participant, sur son bulletin de versement, les droits seront employés dans le compartiment EPARGNE RESPONSABLE SECURITE.
L’orientation de la gestion, le profil de risque et la composition du portefeuille sont annexés au présent accord.
Les sommes alimentant le plan sont versées au dépositaire des avoirs des Fonds Communs désigné ci-dessus dans un délai de quinze jours à compter de la date de leur versement.
Les salariés sont informés du présent PEI de branche par tout moyen à la convenance de l’entreprise (affichage, insertion sur l’Intranet de l’entreprise, etc…).
Le chef d’entreprise remet à chaque salarié, lors de l’adhésion au PEI et lors de la conclusion du contrat de travail un « livret d’épargne salariale » présentant les dispositifs d’épargne salariale proposés par l’entreprise.
Par ailleurs, toute acquisition de parts au nom des salariés donne lieu à la remise à chaque épargnant d’un relevé d’opération distinct du bulletin de salaire et comprenant :
L’épargnant reçoit en outre chaque année un relevé de la situation de son compte. Pour ce faire, l’épargnant s’engage à informer l’entreprise et l’organisme gestionnaire de ses changements d’adresses.
Les droits d’entrée ou commissions de souscription sont à la charge de l’entreprise.
Les frais de tenue de compte sont à la charge de l’entreprise. Ces frais cessent d’être à la charge de l’entreprise après le départ du salarié. A cette fin, l’entreprise informe l’organisme gestionnaire du départ du salarié.
Les frais de gestion financière des FCPE sont à la charge des fonds, selon les dispositions prévues par le règlement de chacun d’entre eux.
L’intégralité des sommes provenant des versements au Plan d’épargne Inter entreprises est disponible à l’expiration du délai de blocage prévu par la législation.
Toutefois, les droits sont déblocables avant ce délai lors de la survenance de l’un des cas prévu ci-après.
Les parts de fonds communs de placements peuvent être exceptionnellement liquidés, totalement ou partiellement, au profit du bénéficiaire ou de ses ayants droits avant l’expiration du délai ci-dessus dans les cas suivants :
Toute modification de ces cas de déblocage par voie légale s’applique automatiquement.
Le règlement du PEI, joint en annexe au présent accord, est déposé auprès des services centraux du Ministre chargé du travail.
Peuvent adhérer au présent PERCO I l’ensemble des entreprises relevant du champ d’application professionnel et géographique de la Convention Collective Nationale des Télécommunications à la condition que ces entreprises offrent à leurs salariés l’accès à un PEE, un PEG, ou au PEI prévu à l’article 2 ci-dessus, et sous réserve de respecter les formalités d’adhésion au PERCO I prévues à l’article 3-3 ci-après.
Les entreprises qui adhèrent au présent PERCO I en informent le comité paritaire de suivi prévu à l’article 4 ci-après.
Tous les salariés visés à l’article 2-2 ci-dessus relatif au PEI peuvent adhérer au présent PERCO I, dès lors que leur entreprise y a adhéré.
Les retraités et pré retraités peuvent effectuer des versements dans le PERCO I dès lors que des versements ont été réalisés dans ce plan avant la date de départ à la retraite.
Les anciens salariés (autres que retraités et préretraités) peuvent effecteur des versements dans le PERCO I dès lors qu’ils ne bénéficient pas d’un PERCO chez leur nouvel employeur.
Ces versements ne peuvent plus faire l’objet d’un abondement de l’entreprise.
L’entreprise qui souhaite adhérer au PERCO I transmet à la société gestionnaire désignée à l’article 3-6 ci après un bulletin d’adhésion.
L’adhésion du bénéficiaire est réalisée par l’envoi de son bulletin de versement.
Il est convenu que le compte de chacun des adhérents au PERCO I peut être alimenté par les sommes provenant :
Les sommes détenues dans un PEE ou dans le PEI peuvent être transférées, avant l’expiration du délai de blocage de 5 ans, vers le PERCO I. Ce transfert ne peut dans ce cas donner lieu à abondement.
Les sommes détenues dans un PEE ou dans un PEI après l’expiration de la période de blocage et qui sont donc disponibles peuvent également être transférées sur le PERCO I. Les sommes ainsi transférées peuvent faire l’objet d’un abondement.
Le transfert n’est pas pris en compte pour l’appréciation du plafond de 25% de la rémunération prévu à l’article L.443-2 du Code du travail.
UNETEL-RST, après présentation des opérateurs et concertation avec les organisations syndicales signataires du présent accord décide de confier la gestion de l’épargne constituée dans le PERCO I à GROUPAMA, à compter de la date d’entrée en application du présent accord.
L’activité de gestion administrative (tenue des comptes conservation de parts et tenue de registres) est assurée par GROUPAMA EPARGNE SALARIALE, située 4-6, avenue d’Alsace – 92033 PARIS LA DEFENSE, ci-après dénommée le Teneur de compte.
La gestion financière est assurée par la Société de Gestion GROUPAMA ASSET MANAGEMENT, dont le Siège Social est 25, rue de Courcelles, 75008 Paris, ci-après dénommé le Gestionnaire, conformément au règlement des dits Fonds Communs et aux dispositions légales et réglementaires en vigueur.
Les avoirs des Fonds Communs sont déposés à la Banque BANQUE FINAMA, dont le Siège Social est 157 Boulevard Haussmann, 75008 Paris, ci-après dénommé le Dépositaire.
Tous les 3 ans, à compter de la désignation, les parties signataires du présent accord procéderont à un réexamen des conditions de gestion.
La gamme retenue de ce gestionnaire, labellisée par le Comité Intersyndical de L’Epargne Salariale (CIES) est dénommée «Groupama Epargne Responsable»
Les compartiments proposés par le FCPE GROUPAMA EPARGNE RESPONSABLE sont :
Les participants ont le choix entre deux modes de Gestion :
Elle permet aux participants d’effectuer eux-mêmes la répartition de leurs avoirs entre les différents compartiments.
Chaque participant peut décider à tout moment d’effectuer un arbitrage pour tout ou partie de son épargne dans l’un ou l’autre des compartiments de GROUPAMA EPARGNE RESPONSABLE.
Elle permet aux participants dans le cadre du PERCOI de confier la répartition de leurs avoirs entre les supports de placements d’une même gamme en fonction du nombre d’années restant à courir jusqu’à l’échéance.
Le choix pour l’un ou l’autre des modes de gestion est exprimé par le participant lors de son premier versement. A défaut de choix clairement exprimé par un participant, ses versements seront affectés en gestion libre sur le compartiment EPARGNE RESPONSABLE SECURITE.
L’orientation de la gestion, le profil de risque et la composition du portefeuille sont annexés au présent accord.
Les sommes alimentant le plan sont versées au dépositaire des avoirs des Fonds Communs désigné ci-dessus dans un délai de quinze jours à compter de la date de leur versement.
Les salariés sont informés du présent dispositif de PERCO I par tout moyen à la convenance de l’entreprise (affichage, insertion sur l’Intranet de l’entreprise, etc…).
Le chef d’entreprise remet à chaque salarié lors de l’adhésion au PERCO I et lors de la conclusion du contrat de travail un « livret d’épargne salariale » présentant les dispositifs d’épargne salariale proposée par l’entreprise.
Par ailleurs, toute acquisition de parts au nom des salariés donne lieu à la remise à chaque épargnant d’un relevé d’opération distinct du bulletin de salaire et comprenant :
– un relevé nominatif précisant notamment la date d’acquisition, le nombre de parts et tantièmes de parts acquis et le montant total d’acquisition.
L’épargnant reçoit en outre chaque année un relevé de la situation de son compte. Pour ce faire, l’épargnant s’engage à informer l’entreprise et l’organisme gestionnaire de ses changements d’adresse.
Les droits d’entrée, les frais de tenue de compte et les frais de gestion financière des FCPE sont régis selon les mêmes modalités que celle fixées à l’article 2-8 ci-dessus relatif au PEI.
Les sommes ou valeurs inscrites aux comptes des participants sont détenues jusqu’au départ à la retraite.
Au-delà de cette date, l’épargnant peut conserver les sommes et valeurs inscrites à son compte. S’il en demande le rachat, la délivrance de son épargne s’effectue, selon son choix, sous forme de capital ou d’une conversion en rente. L’épargnant peut, s’il le souhaite, demander un panachage entre ces deux modes de sorties. Lorsque l’épargnant choisit une modalité de délivrance en capital, la délivrance peut se faire en une fois ou de façon fractionnée, au choix de l’épargnant.
Exceptionnellement, l’épargnant peut demander le déblocage anticipé de ses avoirs dans les cas suivants (article R.443-12 du Code du travail) :
La sortie du PERCO I s’effectue, au choix de chaque participant, soit sous forme de rente viagère acquise à titre onéreux, soit sous forme de capital (art. L. 443-1-2, IV du code du travail).
Afin de faire son choix chaque participant au plan peut demander entre 12 et 3 mois avant la délivrance des sommes ou valeurs inscrites à leurs comptes un relevé lui précisant le montant du capital et l’équivalent en rente.
Chaque participant qui souhaite bénéficier d’une rente exprimera son choix 1 mois avant la délivrance des sommes ou valeurs inscrites à son compte.
Les modalités de conversion du capital en rente seront effectuées en fonction des données en vigueur au moment de la sortie.
Ce choix sera matérialisé par un contrat de souscription de la rente établie auprès de la société d’assurance agréée par le code des assurances : GROUPAMA VIE située 5-7, rue du Centre – 93 199 NOISY LE GRAND CEDEX.
Le règlement du PERCO I, joint en annexe au présent accord, est déposé auprès des services centraux du Ministre chargé du travail.
Conseil de surveillance
Conformément aux dispositions du code monétaire et financier, il est institué un conseil de surveillance pour chaque fonds commun de placement désignés aux articles 2-6 et 3-6 ci-dessus.
Le conseil de surveillance est composé conformément aux dispositions légales et aux règlements des FCPE. Il se réunit au moins une fois par an pour l’examen du rapport de gestion sur les opérations et résultats obtenus pendant l’exercice écoulé.
Comité paritaire de suivi
Un comité paritaire de suivi est institué au niveau de la branche.
Il a pour objet d’assurer le suivi quantitatif et qualitatif du présent accord.
Il est composé d’un représentant par organisation syndicale signataire du présent accord et d’un nombre équivalent de représentants d’employeurs désignés par UNETEL-RST et présidée alternativement chaque année par un représentant du collège des organisations syndicales ou du collège des représentants d’employeurs. Son secrétariat est assuré par UNETEL-RST.
Les conditions d’autorisation d’absence, de maintien de rémunération et de remboursements des frais liés à la participation à cette instance sont celles définies par l’accord du 2 décembre 1998 relatif aux modalités et conditions de participation aux réunions paritaires.
Le comité paritaire de suivi se réunit une fois par an pour examiner un tableau de bord établi par l’organisme de gestion avec notamment les principaux indicateurs de suivi suivants : encours déposés sur les fonds proposés, nouveaux contrats conclus au cours de la période, montant moyen de versement par salarié, nombre total des rachats, les arbitrages, les commissionnements et les montants facturés.
Il peut également se réunir à titre exceptionnel à la demande de la majorité de ses membres.
Les entreprises qui décident d’appliquer l’article 1 sur la participation et/ou l’article 2 sur le PEI et/ou l’article 3 sur le PERCOI ne peuvent déroger aux dispositions prévues par le présent accord.
Date d’effet/dépôt /extension
Le présent accord, conclu à durée indéterminée, s’applique à compter de sa date de dépôt auprès des services du Ministre chargé du travail.
Il fera l’objet des formalités de dépôt et de publicité prévues à l’article L 132-10 du code du travail.
Les parties conviennent d’en demander l’extension.
Révision et dénonciation
Sans préjudice des dispositions de l’article L. 132-12 du code du travail, chaque organisation signataire ou adhérente peut demander, à tout moment, la révision du présent accord dans les conditions prévues à l’article L 132-7 du code du travail.
Toute demande de révision présentée par l’un deux devra être portée à la connaissance des autres signataires par lettre recommandée avec accusé de réception et être accompagnée d’un projet sur le ou les articles concernés.
Les négociations débuteront le plus rapidement possible et au plus tard, dans un délai maximum de deux mois après la date de réception de la demande de révision.
Dans le cadre des dispositions de l’article L. 132-7 du code du travail, les modifications adoptées donneront lieu à des avenants se substituant de plein droit aux stipulations du présent accord ou les complétant.
Le présent accord peut être dénoncé par l’une des parties signataires employeurs ou salariés avec préavis de trois mois. Les effets de la dénonciation sont ceux prévus à l’article L 132-8 du code du travail.
Pour les seules entreprises dont le terme du délai de survie de l’accord dénoncé interviendrait au cours d’un exercice, l’accord continuera à produire ses effets, à titre exceptionnel, aux seules fins de permettre le calcul et la répartition de la participation dudit exercice ainsi que l’affectation des fonds qui en sont issus, aux PEI et PERCO I institués par le présent accord.
Fait à Paris, le 5 juillet 2007
CFDT
CFTC
CGT-FO
CFE-CGC